Comment bien démarrer sa société ?
En 2012, ce sont près de 550 000 entreprises créées en France (source INSEE). Ce sont donc autant d’entrepreneurs qui ont osé franchir le cap. La création d’entreprise se fait soit à la sortie des études, soit après un parcours professionnel non épanouissant. Mais dans tous les cas, pour bien démarrer sa société, il ne faut négliger aucune démarche : le financement, l’administration, la gestion, le personnel, les locaux…Tous ces points sont inévitablement abordés lorsqu’on décide de se lancer dans l’aventure.
Le business plan ou plan d’affaires
Le business plan résume la réflexion anticipée liée au projet de création d’entreprise. C’est cet outil, qui en partie, va permettre de convaincre les banquiers et les investisseurs de participer au financement de la société. Il va donc rendre perceptible la fiabilité du projet et l’évaluation des risques de ce projet, en étant gage du sérieux de l’entrepreneur.
Le business plan est donc une vision synthétique de l’activité choisie, qui aide à définir les contours de la société pour les cinq premières années en général. C’est donc ici qu’interviennent à la fois l’étude de marché et le plan de marchéage pour l’approche commerciale, mais c’est également la place du registre financier.
La trésorerie, le point de départ
Pour que le projet prenne une forme bien réelle et réalisable, la trésorerie de la société doit être clairement définie. Par là, on entend une bonne gestion des stocks, des encours, des factures, des frais annexes, des commandes…
La trésorerie doit refléter avec exactitude les sommes d’argent dont dispose l’entrepreneur (et ses associés dans certains cas). C’est donc l’actif détenu soit en banque, soit dans les caisses de l’entreprise.
Cette gestion doit être opérationnelle dès le démarrage de la société. Il ne faut montrer aucune faille sur le plan financier, ce qui participe à l’image et au sérieux de ce que représente et représentera l’entreprise sur le marché, face à la concurrence.
Choisir un mode d’organisation
Plusieurs choix s’offrent aux entrepreneurs, selon l’ambition du projet. On peut opter pour un mode d’organisation individuel, qui assure autonomie et indépendance, en assumant seul et totalement l’entière responsabilité de l’entreprise, notamment au niveau des dettes.
On peut également s’orienter vers un mode d’organisation sociétaire, en agissant non plus pour son propre compte, mais au nom et pour le compte de la société. Dans ce cas, la gestion et les bénéfices sont partagés avec les associés. Ce choix impose de choisir un type de société parfaitement adéquat à la taille, l’activité, et aux capitaux attendus de la société.